11 février 2012
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Mon esprit s’évapore.
Des pans entiers de lucidité se détachent
tandis que je tombe
drapée de néant.
L’odeur est sans saveur
Le coeur s’est arrêté
La peur a disparu
le corps ne souffre plus.
Quelques vagues douleurs
me parviennent encor
en un lointain écho...
des rumeurs
D’un dos,
de dents,
de jambes,
d’un souvenir à peine sensible
Le sifflement du silence
emplit mon existence.
une froide chaleur
ferme le dernier mot
qui me relie encore
au monde des vivants :
éveil